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미안하지만 최수앙이 작품들은 성적인 코드를 담고 있다고 하더라도 대부분은
프로이트적으로 읽히지 않는다.
누드이더라도 모두 섹스와 관련되지 않는다.
여자의 짧은 치마만 보더라도, 남자의 부드러운 잔털만 스쳐가더라도
그것을 떠올리는 시기가 아니라면 말이다.

최수앙의 작품 속의 인물들은 오히려 성적으로 무능해 보인다.
심지어 커다랗게 발기한 성기외에는 온 몸이 막으로 둘러싸인 듯인양 작고 위축된 사람에게도
커다란 성기는 역설적이게도 성에 무기력함을 보여준다.

그 성적인 무기력함은 인간 속에서 소통의 실패와 좌절을 함축한다.
심지어 입맞춤을 하고 있는 순간에도
체액은 교환하되 어떤 정서적인 교감이 전혀 이루어질 것 같지 않을 것처럼
입술은 닿지 않는다.


하나로 합쳐진 두 남녀 역시 마치, 얼굴을 마주볼 수 없는 샴쌍둥이처럼
서로의 존재가 자신의 존재에 필연적이지만 결국 거추장스러울 수 밖에 없는,
그래서 서로 사랑하는 것이 가능할지 의심하게 된다.

마초의 남성들은 결국 마스터베이션을 하듯
온라인에 접속, 혹은 접촉하고

이제 막 2차성징을 띄기 시작한 소년소녀들은
성적인 욕망과 성적인 무기력함 사이에서 좌절한다.


최수앙의 작품 세계가 한정되어 있고, 그 주제를 깊이 탐구하는 방향으로
그의 작업 방향을 정했는지는 알 수 없으나
일련의 주제들을 모아보면 이런 방향으로 그의 작품들은 읽혀진다.

 

이번 성곡 미술관 전시는,
엄마의 희생을 앞세워 무리하게 다녀왔다.
오래전 그의 전시를 놓친 것이 생각났고
너무 오랜만이라 엄마가 서울에 있을 때 기필코 전시 하나는 봐야겠다는 생각이 들었다.

엄마를 희생시킬만큼 만족스러운 전시인지는
판단 보류다.

이유는,
최수앙보다,
이동욱이 한 수 위라는 생각 때문이다.

오랜만에 룸메이트1번의 이야기를 들었는데,
그가 즐겨한다는 하수, 중수, 고수, 신의 등급 비유를 잠깐 빌려오자면
최수앙이 중수에서 고수로 넘어가는 작가이고
이동욱은 고수에서 신으로 넘어가는 작가라고 생각하기 때문이다.

작가는 작품에 의미를 부여하고 그 의미를 관객, 혹은 대중들이 읽도록 포석을 깐다.
이는 바로 중수 내지는 고수. 작품은 나쁘지 않고 꽤 좋다.
그러나 고수에서 신으로 넘어가는 단계라면
작가는 작품에 의미를 부여하지 않는다. 혹은 작품의 의미를 계산하지 않은 것처럼 보인다.
작품은 텅빈 접시와 같아서 무엇을 얹어 놓아도 다양한 의미를 올려 놓을 수 있고,
읽는 사람에 따라, 문화에 따라, 시대에 따라 다양한 의미를 변화무쌍하게 담을 수 있다.

하수는? 의미를 부여해도, 그 의미로 도저히 받아들여지지 않는 작품들이고,
아무것도 의미하지 않고 아무런 의미로도 읽혀지지 않는 작품은 하수도 뭐도 아니다.


어쨌든, 젊은 작가의 작품들은 좀 더 지켜볼 필요가 있다.


















이런 작품들은 완전히 이동욱을 떠올리게 한다. 이 작품만 인터넷에 돌아다닌다면 틀림없이 사람들은 작가를 오인할 것이다.
이런 경우 누가 먼저이냐를 따지기 보다는
누가 선점을 했느냐가 중요하다. 

아무리 스스로의 아이디어를 높이 샀다고 하더라도
선점 당한 관객과 대중들은 한낱 아류일 뿐인 작품이 된다.


























밑에서부터는 성곡미술관 이전의 다른 전시들



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

작품 자체의 완성도는 매우 높은 편이다.
주름은 물론 피부와 핏줄을 무척이나 잘 표현해
극사실주의의 주제가 아님에도 불구하고 극사실주의로 분류하게 하는
장르 혼합의 기술을 발휘한다.
다만 아쉬운 것은 손과 발이 그로테스크 할만큼 무척이나 잘 만들었는데
발은 손에 비해 덜 치밀한듯 하다.
주름진 얼굴과 주름진 몸, 노동의 손을 그려내면서 발은 통통하다.
특별한 이유가 없다면 의미는 무척이나 혼동되고 혼란스러워져 결국 작품 평가에
득될 것 같지가 않다.





밑은 paris arts의 기사


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Communiqué de presse
Choi Xooang
Les Naufragés d'Asperger


Dans ses saisissantes sculptures presque vivantes réalisées en résine puis peintes, Choi Xooang continue à capturer les aspects déroutants de la psyché humaine. En utilisant la distorsion du corps et une attention maniaque au détail, il parvient à rassembler avec une force inouïe des émotions aussi ambiguës que la peur, le désir ou la solitude.

Ses récents travaux interprètent de manière toute personnelle le syndrome d'Asperger, un trouble neurologique complexe qui s'apparente à une violente forme d'autisme. Cette pathologie a été rendue familière au public grâce au film Rain Man qui décrivait le destin touchant et tragique de Dustin Hoffmann comme phénomène autiste. Le héros possédait une mémoire des faits éblouissante (le personnage qui a servi de modèle au rôle pouvait réciter par coeur des annuaires téléphoniques entiers mais en revanche souffrait d'un problème de compréhension des évènements). Il était isolé, terrifié par le changement et dévasté par un comportement compulsif.

Les personnes atteintes par ce syndrome peuvent posséder une intelligence supérieure mais sont parfois inaptes à mener une vie sociale, altérée par des difficultés de langage corporel, de contact visuel, de délire verbal, de maladresses physiques ou de sensibilité sensorielle hypertrophiée. Choi Xooang dans ses toutes nouvelles pièces met en lumière l'empathie envers ceux qui souffrent de ce syndrome.

Réalisées avec une grande perfection, elles se rapprochent stylistiquement des sculptures de Ron Mueck et de Duane Hanson. Par leurs aspects douloureux et maladroits, les corps étirés rappellent les silhouettes très expressives et émaciées du Greco et de Giacometti et exhalent un profond sentiment de solitude et d'aliénation.

Comme des créatures aliennes des mutants ou des gens défigurés par la maladie, ces personnages sont présentés nus et chauves et leur chair pustuleuse et crayeuse reflète la souffrance et les scarifications d'une bataille livrée. L'artiste tord et déforme les corps et parfois exagère spécifiquement un organe pour incarner la sensibilité extrême des personnages et leur acuité sensorielle.

Par exemple, il a agrandi une partie unique du corps qui devient le seul organe de couleur chair sur la blancheur du reste, comme un nez énorme et tordu. Ou dépose une bouche surdimensionnée sur un visage privé d'organes sensoriels. Il crée dans une de ses plus récentes installations, une atroce et contemporaine version des Trois Grâces avec un trio de personnages chauves aveugles et sourds, sans bras ni jambes dont les gigantesques bouches rouges ont un effet reptilien.

Une de ses pièces les plus poignantes est une créature dont seuls les yeux sont visibles, des yeux immenses, innocents et vitreux comme ceux d'un nouveau né assis sur une tête lunaire comme un bouddha. Le reste de son corps et de son visage est blanc comme protégé par un bandage ou un masque chirurgical.

Un autre a été amputé de ses bras et jambes mais pourvu d'un sexe en érection, métaphore d'un désir désinhibé et terrible et d'une grande vulnérabilité. Un autre modèle décapité est pourvu de deux énormes mains jointes, comme une malformation de jumeaux siamois ou d'extraterrestre. Tendues en avant dans une supplication ou une tentative de rapprochement, elles n'étreignent que le vide.

Les sculptures de Choi Xooang déformées, fragiles, hypersensibles et parfois même désespérées agissent comme la métaphore d'une société moderne obsédée par
l'argent et le succès, déconnectée de ses sentiments, dénonçant la race humaine en perte de son humanité.




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